Publié dans Société

Soutien des Nations unies - La population du Grand Sud se sent en sécurité 

Publié le dimanche, 16 avril 2023

L'initiative de consolidation de la paix récemment achevée a fourni un grand soutien aux communautés du Grand Sud de Madagascar en s'attaquant à certains des facteurs contribuant à l'instabilité. Afin d'accompagner le Gouvernement malagasy dans la mise en œuvre de sa stratégie de sécurisation du Sud de Madagascar, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a mis en œuvre le projet « Renforcement de mécanisme institutionnel inclusif pour la consolidation de la paix dans le Sud (RMIICPS) ». Ce projet financé par le Fonds des Nations unies pour la Consolidation de la paix (PBF) a été exécuté entre  janvier 2020 à décembre 2021. 

Plus de 94 %  des responsables de l'administration locale interrogés dans le cadre d'une enquête au cours de l'évaluation ont convenu que la situation sécuritaire s'était améliorée dans leurs localités. De plus, environ 83 % de la population ont déclaré se sentir en sécurité lorsqu'ils se rendaient au marché, contre seulement 54 % avant le début du projet dans la Région du Grand Sud. 

Depuis 2017, le Gouvernement malagasy et les Nations unies travaillent avec un engagement commun pour répondre aux sources de tension et améliorer la sécurité et la résilience des communautés vulnérables. Ces efforts se concentrent sur la ville de Betroka et les Municipalités voisines. Vivant dans la Région isolée du Grand Sud, les Malagasy font face à de nombreux défis. Les catastrophes naturelles fréquentes et la faible présence institutionnelle ont conduit à la pauvreté et à l'instabilité, qui à leur tour exacerbent le crime organisé. Les dahalo y compris l'emblématique zébu des communautés rurales, constituent une menace particulièrement importante. Leurs activités criminelles dévastent les moyens de subsistance et augmentent les tensions en raison de l'impunité avec laquelle ils opèrent. 

Recueillis par Anatra R. 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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